Résultats

Nous avons rencontré deux fois Gérard Raymond qui nous a présenté le module, son fonctionnement et qui nous a donné son avis. Pour des questions d'organisation, nous n'avons malheureusement pas pu rencontrer les étudiants.

Le taux de présence et les taux de réussite sont à priori (nous ne disposons pas de suffisamment d'années de mise en place pour affirmer cela de manière plus péremptoire) identiques à ceux des enseignements traditionnels. La mise en place de la plateforme est confrontée à trois types de problèmes :

• des problèmes d'infrastructure ;
• des problèmes d'appropriation des enseignements ;
• des problèmes de coût.

Les problèmes d'infrastructure rencontrés concernent un manque de ressources matérielles et humaines :

• nombre de poste insuffisants ;
• les moyens hypermédia ne permettent pas de projeter simultanément l'illustration du cours en temps réel et l'image du professeur fournissant l'explication lors d'une vidéo-conférence ;
• les plages horaires sont insuffisantes et mal réparties (à midi ou le soir) : seul un tiers des étudiants en profite réellement ;
• la vitesse du réseau est souvent un facteur limitant de l'utilisation simultanée par un grand nombre d'étudiants ;
• il n'est pas évident de trouver des tuteurs compétents et disponibles pour ouvrir et encadrer une salle libre-service.

Les enseignants ont du mal à scénariser leur cours à la « sauce multimédia », n'en ont pas le temps et n'en ont parfois pas les compétences. Pour que la plateforme fonctionne au maximum de ses potentialités, il faudrait que les enseignants soient capables non seulement de refondre leur cours intégralement, mais aussi d'imaginer des exercices interactifs. C'est pour cette raison que les concepteurs ont dégagé une incitation financière pour les enseignants afin qu'ils s'investissent dans le projet. Un autre problème est l'appropriation par un enseignant d'une brique pour son cours construite par un autre et qu'il ne peut modifier.

Il convient de préciser que la maintenance de Platformad coûte environ 200 kF par an.